Exposant en compagnie des plus grands, il est néanmoins revenu chaque été au Pays Basque, depuis son enfance jusqu’au lendemain de la Première Guerre mondiale. Ses toiles euskariennes sont très certainement les plus importantes de son œuvre. Et incontestablement les plus novatrices de toutes celles qui furent peintes au Pays Basque à cette époque, au Nord comme au Sud.
Malgré sa discrétion, malgré le fait qu’il abandonne assez tôt sa « modernité » pour évoluer vers un réalisme très construit, puis vers un post-impressionnisme plus convenu, Tobeen est présent dans de grands musées à travers le monde, principalement en Hollande, en France et aux États-Unis.
Le Pays Basque révélé par Tobeen est marqué à la fois par la force et par la douceur. Puissance formelle et douceur de l’émotion.
L’indépendance de l’artiste à l’égard de tous les mouvements révèle l’essence philosophique de son intégrité, et la dimension intime et spirituelle de sa démarche.