Les voyages constituent une source d’inspiration inépuisable.
Les plateaux de la Côte-d’Or, les sommets du « silencieux » Jura, les paysages de la région mâconnaise, les curiosités d’Autun, la « Rome française », Besançon, où il n’est rien « qui ne rie et qui ne vive » : autant d’envies de voyage, autant d’envies d’écrire, de donner à voir.
Observant moeurs et coutumes, Michelet et Henry James parcourent Bourgogne et Franche-Comté d’un regard résolument poétique. Du clocher de Chagny aux environs de Chalon, Hugo et Dumas nous font découvrir le pays bourguignon, tandis que Lamartine nous raconte sa jeunesse passée à Milly, à Mâcon.
Jules Renard sur la Nièvre, Nodier ou Taine en bord de Seine, Stendhal pince-sans-rire à Dijon, Maupassant réaliste au Creusot… aventures humaines, littéraires, pour autant de témoignages sur un passé si proche, et lointain…
Tour à tour colorés, vivants et enthousiastes, fourmillant de « choses vues » et d’anecdotes « pittoresques », les tableaux, brossés de main de maître, se succèdent, se renforcent, touchent à l’harmonie. À l’image d’un cru de Bourgogne, voici, savoureuse et structurée, une déclaration d’amour au « doux pays de France ». Une déclaration esquissée à travers l’écriture de deux provinces parentes en charme et en beauté.
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