Maupassant connaît les envies d’évasion qu’elle prodigue, ou qu’elle propose : dans l’extraordinaire nouvelle, L’épave, l’amour se noue dans la tempête et se délite sur la terre ferme.
Car si vagues et courants peuvent être cruels, ils ne sont jamais mensongers : l’eau lave l’homme de ses travers (Ker Ys), elle sublime les simples (Les héros modestes), offre l’ailleurs à l’homme normal (La Roche aux guillemots). Elle tue parfois des inconnus (En Canot), elle enfouit aussi les méchants (Le Noyé), mais toujours, elle tient la porte ouverte à l’infini :
« Et je partirais sur son dos, en buvant l’air qui fouette et grise, l’air sifflant des galops furieux. Et j’irais comme une flèche… »