Au Moyen Âge, et jusqu’en 1650, Biarritz était un port dédié à la chasse à la baleine, isolé au milieu des landes.
En 1843, Victor Hugo écrivit avec une intuition prophétique : « Biarritz est un lieu admirable. Je n’ai qu’une peur, c’est qu’il ne devienne à la mode. »
Bien vu ! De fait, à la Belle époque, de nombreuses villas sortent de terre, qui marquent encore le paysage architectural biarrot. En parallèle, les commerces se développent et se diversifient, et les plages deviennent des lieux de sport, des lieux où il faut être vu.
Nous observons ces métamorphoses grâce aux documents visuels réunis par Lionel Andia. Des documents rares, parfois exceptionnels : le Rocher de la Vierge sans la Vierge, le rocher de la Villa Belza avant l’érection de la mythique villa éponyme, la Côte des Basques sans route d’accès, les baigneurs de la Côte des Fous (Grande Plage) sous le regard des élégantes en tenue blanche…